L'inventaire des richesses
du sous-sol n'est pas entièrement
fait. Cependant, le phosphate, le marbre
et le clinker sont les richesses minières
actuellement exploitées. De par
sa vocation agricole, le TOGO multiplie
des industries textiles et de transformation
de produits alimentaires. Le pays est
également doté de plusieurs
industries de fabrication d'objets de
premières nécessité.
Plus de 8000 km de routes sillonnent
le pays. Lomé la capitale équipée
d'un port en eaux profondes ainsi que
d'un aéroport international s'affirme
de plus en plus comme le véritable
centre politique, économique
et administratif du pays. A Niamtougou
dans la région de la Kara, un
autre aéroport de classe internationale
est opérationnel depuis 1981.
Une
économie principalement agricole:
Le
Togo emploie plus des trois quarts de
ses actifs dans l'agriculture. Cette
agriculture est naturellement conditionnée,
selon les régions, par les nuances
du climat toujours chaud, mais plus
humide au sud et avec une saison sèche
bien marquée au nord.
Les bases vivrières sont le manioc,
le maïs et le mil. Le café,
le cacao, le coton et le palmiste sont
les cultures commerciales, bases des
exportations loin toutefois derrière
les phosphates ressources exclusives
du sous-sol. L'élevage et surtout
la pêche restent modestes. L'industrie
est inexistante. Les richesses naturelles
n'ont pas été réellement
recensées.
Un
artisanat développé:
Si
les Togolais sont d'excellents cultivateurs,
pêcheurs et commerçants,
ils sont aussi de bons artisans. L'artisanat
est très répandu dans
tout le pays. D'ailleurs à Lomé
son intégration dans le paysage
urbain surprend l'étranger dès
son arrivée. A l'intérieur
du pays la spécialisation se
fait plus ou moins par ethnie : les
Bassar ont longtemps été
forgerons, les Kotokoli sont plus volontiers
tisserands, les Ewé s'adonnent
à la sculpture, cependant la
poterie est plutôt l'apanage des
femmes en général.
Des
marchés et des marchandises en
transit:
Lomé
demeure la seule véritable ville
du pays. Les autres villes sont en réalité
pour la plupart des villages plus ou
moins étalés dans la brousse
ou concentrés et subdivisés
en quartiers. Partout se tiennent des
marchés qui sont de pittoresques
institutions et qui bouillonnent de
vitalité et d'énergie.
Au Togo transitent des marchandises
en provenance de tous les pays enclavés
du centre de l'Afrique de l'Ouest. Il
existe même une raffinerie qui
traite le pétrole brut importé
du Nigéria.
Hormi un barrage partagé avec
le Bénin, le Togo ne dispose
pas sur son sol de sources d'énergie
et pour son électricité
il est dépendant du Ghana voisin.
